La bouche de l'aven, de petites dimensions (environ 1 m de diamètre) est actuellement protégée par une grille posée par l'ESR en 1980, à la demande du propriétaire des lieux.
D'abord subvertical, ce puits unique est constitué de 2 ressauts de 11 et 12 m, entrecoupés de courts plans inclinés, aboutissant sur un dernier redan fort incliné avant un ultime jet de 33 m où le puits présente d'imposantes dimensions (8m × 4m).
Le fond du puits est encombré d'un énorme éboulis venant buter contre la paroi du puits à la cote -66 m, sans espoir de continuation.
Connue de longue date, la cavité fait l'objet d'un mythe selon lequel le vicomte de Périllos (XIV-XVème siècle) y aurait gravé une inscription en son fond... En fait ceci s'explique parfaitement : après avoir blessé un dragon d'un carreau d'arbalète, la bête se réfugia dans l'aven de la Bouzigue ! Le vicomte, qui aimait le travail bien fait, décida de descendre dans le gouffre insondable pour y pourfendre le monstre. De cette explo, il ramena deux côtes de l'animal, dont une est toujours visible au dessus du porche d'entrée de l'église d'Arles-sur-Tech !
La première exploration est réalisée par Robert de Joly en 1931, suivie de l'E.S.R. le 27 mars 1938, et le G.E.R.S. le 5 mars 1967.
Géologie & hydrogéologie
La cavité se développe dans la série des calcaires urgoniens datée du Valanginien au Bédoulien inférieur.
Aucun écoulement récent n'y est à signaler.
Toponymie
Doit son nom à sa proximité immédiate de la bergerie (cortal) éponyme.